Perpétuelles à roue de rencontres
Description
L'histoire de la montre automatique, dite aussi "perpétuelle; a déjà fait l'objet de nombreuses recherches sur les différents dispositifs répertoriés. L'analyse d'un rapport de l'Académie des Sciences, rédigé en 1778 par Le Roy et de Fouchy, contre-signé par le Marquis de Condorcet, permet une nouvelle approche de ce sujet. Ce rapport décrit parfaitement une montre automatique déposée par Hubert Sarton, horloger liégeois (1748-1828). La première particularité se trouve être dans le fait qu'elle avait un échappement à roue de rencontre, détail primordial sur l'origine de ce genre de pièces. Il révèle donc une des origines des montres automatiques, celle du dispositif dit " à rotor ", utilisé par toute l'horlogerie actuellement, et qui permit à l'horlogerie mécanique moderne de se maintenir, voire de se développer face à l'apparition des montres à quartz. C'est une nouvelle page ajoutée au grand livre de la belle histoire de l'horlogerie.